dimanche 15 décembre 2024
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Mélanie Taquet : une plume à découvrir

Mélanie Taquet vit à Montpellier depuis l’âge de 15 ans. Enfant, elle hésitait entre devenir journaliste ou institutrice. S’intéressant plus à l’éducation qu’à l’instruction afin de « donner des outils pour grandir et aider les enfants à développer l’esprit critique plutôt que remplir des têtes vides de savoir et de connaissances », elle choisit de poursuivre des études d’éducatrice de jeunes enfants à l’IRTS de Montpellier, pour ensuite travailler à l’école Montessori de Castelnau-le-Lez. Mélanie Taquet n’abandonne pas pour autant l’écriture, elle participe à un concours de nouvelles et se voit sélectionnée parmi les finalistes par Librinova en 2016. Passionnée de voyages, elle a vécu un an à Londres comme jeune fille au pair, puis plus tard à Florence où elle a posé les bases de son premier roman, auto-édité en juin 2017 et paru en février 2018 chez Eyrolles. Le deuxième suivra tout juste un an après. Maternité, crise d’identité, liberté de choix, histoires d’amour et d’amitié… Mélanie Taquet traite des relations humaines et brosse la chronique d’une jeune femme d’aujourd’hui.

À travers ces deux premiers romans, au-delà de l’affection pour ses personnages, c’est indéniablement à la plume de Mélanie Taquet que l’on s’attache. Rencontre avec une jeune femme passionnée, habitée par l’écriture documentaire, qui place la liberté des femmes au cœur de ses questionnements.

Mélanie Taquet, dans votre bio, vous dites écrire depuis l’adolescence par besoin de vider, je cite : « Je n’écris pas, je vomis mes angoisses ». Est-ce toujours le cas ?

Beaucoup moins maintenant ! J’ai besoin d’écrire mais j’ai développé ma capacité à l’écriture créative. Adolescente, je ne pensais pas être capable d’écrire un roman. C’était des poèmes, c’était très brut, la seule façon pour moi de mettre à distance ce qui tournait en moi… Mon premier concours à l’âge de 19 ans était un concours de poésie et le titre de mon recueil était « Démons adolescents » parce que cela représentait vraiment où j’en étais. Et puis petit à petit, j’ai pris plaisir tout simplement… Quand on grandit, il y a des choses qui mûrissent. Mais j’ai toujours un besoin physique d’écrire et des histoires dans la tête que j’ai envie de raconter. Je serais très malheureuse si je ne pouvais plus le faire.

C’est à Florence que vous avez commencé à écrire votre premier roman « Reste aussi longtemps que tu voudras », là où votre héroïne Nina s’installe. À travers elle, vous nous faites découvrir la Toscane. Est-ce inspiré de votre propre expérience ?

Complètement. Je suis partie jeune fille au pair et je ne m’étais mis aucune limite, je voulais juste être dans une bonne famille. Je ne connaissais pas du tout l’Italie, j’avais juste fais deux ans d’italien au lycée mais je préférais plutôt l’espagnol. Et puis cette famille suédoise m’a contactée, me disant qu’ils étaient installés à Florence. On a bien accroché niveau personnalité, ils parlaient plusieurs langues, et avaient besoin de quelqu’un pour accompagner leur aîné dans la lecture. J’ai dit « banco, ce sera Florence ! ». Arrivée sur place, c’était un coup de cœur phénoménal. C’était une année de changement pour moi, j’avais ma bande de copains pour faire la fête… Pour ma première année au pair à Londres, entre 17 et 18 ans, j’ai eu l’impression de devenir adulte. Lorsque je suis arrivée à Florence, j’ai eu l’impression de devenir une femme, d’appréhender quelque chose de ma féminité que je n’avais pas encore intégré avant. Pour moi, c’était un lieu très symbolique sur le côté Renaissance, voire mystique au niveau de la question de la féminité.

Du coup, ce que vit Nina, c’est aussi votre expérience ? Puisque elle aussi reconnecte avec sa féminité, sa personnalité.

D’une certaine façon oui. Une chose qui est très ancrée dans mes écrits et par rapport à tout ce que je fais, c’est l’idée qu’on est la personne que les autres nous renvoient. Je pense que Nina s’extraie de tout ce microcosme qui lui renvoie la jeune fille sage qu’elle doit être, en essayant d’autres costumes. Elle se sauve pour essayer d’être quelqu’un d’autre, et quelqu’un qui ressemble plus à ce qu’elle est au fond d’elle-même.

Ce qui est un passage obligé à tout individu, a fortiori une femme : on a toute eu cette période où l’on doit assumer sa féminité ou du moins “accepter” d’être devenue une femme, voire une mère ?

Nina devient mère avant de devenir femme, c’est ça le problème ! Et qui génère chez elle une crise d’identité.

Alors justement, dans ce roman, Nina fait un déni de grossesse post-partum, donc après l’accouchement…

En fait, c’est un déni partiel – elle se rend compte à cinq mois qu’elle est enceinte – mais c’est surtout qu’elle ne voulait pas d’enfant au départ. Donc pour elle, c’est un choc. Ensuite, elle fait une dépression post-partum, elle n’arrive pas à nouer de lien d’attachement avec son nouveau-né. Dans mes études, c’est quelque chose que j’avais déjà observé : normalement on a une fusion maternelle les premiers mois, des effets chimiques, psychologiques qui font que ces liens se créent rapidement. Or pour certaines mamans, cela ne fonctionne pas, on ne sait pas trop pourquoi. Est-ce un manque de confiance en elle, un accouchement mal passé, parce qu’elle ne sait pas qui elle est ? En tout cas, il y a une série de choses qui empêchent Nina de créer ce lien d’attachement précoce avec son fils.

Pour écrire tout ce que Nina traverse émotionnellement, avez-vous fait des recherches ou pris conseil de professionnels en plus de votre propre expérience en tant qu’éducatrice et de vos études ? Cherché des témoignages de mères qui ont vécu cela ?

Je n’ai pas cherché particulièrement auprès de spécialistes. Pour le coup, j’ai déjà un bon background au niveau de l’éducation : éducatrice de jeunes enfants, c’est trois ans d’études ajoutées à l’expérience Montessori et mes années d’expérience auprès des parents. À un degré moindre parfois, mais j’ai rencontré surtout des mères pleines de doutes. Et chez Nina, j’ai exacerbé tous ces doutes. Ce sont des choses que beaucoup de mères ne s’autorisent pas mais qu’elles ressentent au fond d’elles-mêmes, ce n’est pas si anecdotique que ça. Je me suis documentée aussi sur Internet, la parole s’ouvre de plus en plus et beaucoup de femmes témoignent.

Cela concerne environ 2 000 femmes par an, ce qui est énorme. Mais c’est un sujet tabou parce que l’on parle de « l’instinct maternel », parce qu’une femme ne peut pas s’autoriser à ne pas aimer son enfant… Pourquoi avoir choisi ce thème pour un premier roman ? Avez-vous des enfants ?

Non je n’ai pas d’enfant. J’ai été belle-mère pendant un moment, mais ça s’est fini avec le papa. C’est justement parce qu’on n’en parle pas ! C’est mon côté féministe. J’ai du mal avec l’idée que, même pour ma génération de 20-30 ans où l’on se considère comme plus libre que nos parents ou grands-parents, il y ait toujours cette injonction : « quand vas-tu nous faire un bébé ? », « je veux avoir des petits-enfants », ou bien « avec ton copain c’est sérieux, vous allez faire un bébé bientôt ? »… Dans l’inconscient des gens, l’enfant est quelque chose de logique dans la vie d’une femme. Une femme à un moment donné de sa vie, voudra forcément un enfant. Comme ces gynécologues qui refusent de ligaturer les trompes des femmes sous prétexte qu’elles pourront changer d’avis un jour. Or j’entends de plus en plus autour de moi des femmes qui n’ont aucun désir de maternité. Mais des gens s’y opposent et prennent les décisions pour elles finalement. Et cette idée que lorsqu’une femme devient mère, elle aime son enfant. J’avais observé pendant mes années d’études que cela ne se passe pas toujours comme ça, notamment sur la question de l’abandon de l’enfant. Il y a des mecs qui ont des enfants, qui partent faire une course et on ne les revoit plus jamais, alors qu’en fait, ils ont refait leur vie ailleurs ! C’est beaucoup mieux accepté que l’idée qu’une femme puisse abandonner son enfant… Alors j’ai eu envie de mettre en scène une femme qui sera dans cette démarche, plus ou moins consciente et spontanée parce qu’au fond elle l’aime, mais elle a peur de l’aimer mal, et elle sait les dommages que cela peut causer.

On sent bien à son rapport aux gens que Nina est continuellement en remise en question parce qu’elle n’est pas sûre d’elle. Pas sûre d’être bonne mère, ou bonne amante car ses relations amoureuses sont compliquées, pas sûre d’être une bonne amie… Est-ce caractéristique d’une tranche d’âge ou d’une période de la vie de douter de soi ? Voire symptomatique des femmes ?

Je ne sais pas si c’est caractéristique d’une génération parce qu’il y a des gens qui ne doutent jamais, et ils ont beaucoup de chance ! En tout cas, j’ai écrit ce livre autour de mes trente ans et c’était une période où je me suis beaucoup questionnée personnellement, même si je n’ai pas eu d’enfant. Nina est une jeune femme qui a toujours été éduquée à bien faire et faire plaisir à ses parents d’abord. Je pense que c’est très féminin. On a des injonctions à se remettre en question, à être bonne mère, bonne amante, bonne femme au foyer, bonne professionnelle aussi… Il faut tout conjuguer et ces injonctions-là sont complètement schizophrènes. Il faut coller à toutes les étiquettes, puisqu’il faut être jolie également !

Mélanie Taquet
Mélanie Taquet©Margaux Pastor
Votre second roman « Reviens quand tu veux », est la suite dans laquelle vous abordez la reconstruction de Nina. Trois ans après, elle a essayé de renouer avec sa famille, de se faire pardonner, d’apprendre son rôle de mère. Comment peut-on se reconstruire en tant que mère, quels sont les déclics ?

Je pense que cela passe forcément par un accompagnement – et là-dessus, le compagnon de Nina dans le roman le lui impose, ce qui est bien puisque ça l’aide à dénouer des choses et à faire baisser la pression. Elle se met une pression monstre et c’est pour cela qu’elle n’arrive pas, elle est persuadée qu’elle ne sera jamais à la hauteur, donc elle n’essaie plus. Son psy lui dit de faire du mieux qu’elle peut, c’est ça qui compte. C’est pas de faire parfaitement, c’est de faire assez bien ! Winnicott, un psychiatre, disait : « il faut être une mère suffisamment bonne », parce qu’une mère parfaite va créer des névroses au possible. Une mère suffisamment bonne va amener assez de soin pour que l’enfant puisse se développer de façon relativement sécure. En même temps, elle va faire des erreurs mais avec une marge qui va permettre à l’enfant d’évoluer aussi à sa façon. Parce qu’une mère trop parfaite, c’est étouffant ! Donc la reconstruction passe par le lien, par l’apprentissage et le fait que l’on fasse des erreurs. En se reconstruisant en tant que mère, elle se construit aussi en tant qu’être humain et elle apprend son droit à l’erreur.

Dans vos deux romans, vous abordez les relations humaines, que ce soit au niveau familial, amical, amoureux. Comment avez-vous construit les personnages autour de votre héroïne et la complexité des relations qu’elle entretient avec chacun d’eux ?

J’ai choisi de faire un roman choral, donc chaque chapitre est le point de vue interne d’un personnage. J’aimais bien l’idée de faire avancer une intrigue et qu’on l’observe de différents points de vue parce que ça développe chez le lecteur une empathie. Et c’est grâce à l’empathie que j’écris. Je ne peux pas écrire trois chapitre à la suite parce que j’ai besoin de me plonger dans la psyché du personnage. Parfois, j’esquisse trois-quatre lignes de ce qui va se passer, puis mon chapitre part ailleurs parce que cela ne correspond pas à la psychologie du personnage. Donc pour construire tout ça, je regarde ce qui se passe dans la vie de tous les jours. La vie est complexe, les gens ne font pas toujours les bons choix, j’avais envie de refléter ça dans le roman. Par ailleurs, quand j’écris un personnage, je ne cherche pas que les bons côtés. Les personnages sont aussi des projections de soi d’une certaine façon, beaucoup de gens ont peur de donner des défauts s’ils acceptent mal les leurs. Moi, je suis quelqu’un qui a fait beaucoup d’introspection, qui est assez au courant de mes défauts et je vois aussi ceux de mes amis et je les aime avec !

Il y a des similitudes avec votre entourage ou c’est une construction purement fictive pour chaque personnage des romans ?

Alors Nina et Hannah, c’est un peu deux facettes de moi que j’avais peut-être besoin d’exprimer, parce que je peux être quelqu’un de très extraverti comme Hannah – et beaucoup de gens me connaissent plus comme ça – mais j’ai aussi ce côté très remise en question permanente de Nina. Ensuite Marco, à la base c’est un ami italien qui m’a dit un soir d’apéro : « je veux être dans l’un de tes romans ». Je trouvais qu’il avait une histoire intéressante puisqu’il vivait dans un bed & breakfast depuis deux ans payé par sa boîte, comme le personnage. Il m’avait confié avoir été en couple pendant des années avec une fille qui ne lui plaisait pas forcément physiquement mais c’était plus par habitude… Davide aussi est inspiré d’une personne que j’ai connue. Il y a des ancrages qui prennent vie dans la réalité, après les personnages s’imposent à moi et ils ont leur vie et leur passé propres. C’est pour ça que cela m’a pris cinq ans au départ, parce que lorsqu’un personnage est trop ancré dans quelqu’un que je connais, je n’arrive pas à me détacher, par la peur de mal faire ou de dire quelque chose qui peut être mal pris. J’ai mis beaucoup de temps à me détacher de la personne qui m’a inspirée pour entrer dans le personnage de fiction.

Mélanie Taquet
Mélanie Taquet©Felicien Delorme
Vous aviez dit dans une présentation : « Pour moi, la liberté, c’est quelque chose de très important ». Dans les deux romans, il est souvent question de liberté de choisir – son avenir, son histoire amoureuse… Est-ce difficile d’assumer ses choix ?

Écrire un livre, c’est que des choix et il faut les assumer aussi derrière, ça c’est plus dur !

Ça peut l’être quand cela impacte les gens. Il faut juste en être conscient et avoir cette capacité d’anticipation. On ne peut pas forcément tout prévoir et parfois, le choix c’est aussi de blesser quelqu’un d’autre mais si c’est un choix qui nous permet d’être mieux… Il y a des gens qui ne peuvent pas faire ça, c’est notamment ce que j’ai essayé de retranscrire dans le deuxième roman où Marco est empêtré dans une relation avec cette fille où il est “pas mal”, donc il reste, c’est rassurant. J’en ai discuté avec beaucoup d’amis hommes de cette lâcheté en quelque sorte, notamment masculine car les hommes peuvent rester pendant des années dans une relation moyenne, tandis que les femmes, dès qu’elles vont mal, prennent la décision, ont le courage de dire « je m’en vais ». Même si ce n’est pas aussi schématique puisque j’ai déjà vu l’inverse. Est-ce difficile d’assumer ses choix ? Oui, quand c’est un choix qui impacte d’autres personnes. Quand on est une femme, on est davantage jugée par rapport aux choix que l’on fait, on doit constamment argumenter, défendre, c’est pour ça que c’est plus difficile d’assumer ses choix, surtout s’ils diffèrent de ce que la société attend en général des femmes !

Comme le choix de Nina de quitter Paris, son nouveau-né et le père de son enfant ?

La première fois, c’était au-delà du choix. Si elle ne faisait pas ça, je pense qu’elle aurait mal fini, ou alors elle aurait imposé des choses à son enfant, ses névroses, ses problèmes et elle aurait été une mère toxique. Donc pour le premier livre, c’est un moment où elle va essayer de sortir la tête de l’eau et c’est un choix presque pour se sauver la vie, « elle n’avait pas fui, elle s’était sauvée », littéralement, elle s’est portée secours. Dans le deuxième en revanche, elle se questionne beaucoup, et en même temps, elle réagit toujours de façon très impulsive. Mais je voulais montrer qu’on a autant le droit de se planter que les hommes, et que les hommes sont aussi capables de gérer un foyer et un bébé, qu’une femme.

Vous-même, avez-vous réussi à assumer vos choix ?

Il a bien fallu ! Ce que l’on n’assume pas, on vit avec. La culpabilité est présente. Ceux qui n’ont pas de culpabilité, soit ce sont des gens qui ont beaucoup de chance, soit ils ne sont pas très fonctionnels socialement – et donc ne se remettent pas en question – parce qu’il faut toujours un degré de remise en question pour pouvoir fonctionner avec les gens. Mais la question de la liberté est pour moi fondamentale, d’autant plus parce que je suis une femme.

La liberté des femmes est au cœur de mes questionnements.

Je suis en train d’écrire un roman qui me fait questionner un peu tout ça : la place de la femme… Je me renseigne énormément, il y a des comptes Instagram qui parlent de cela : dès l’adolescence, parfois même la pré-adolescence, une femme est objetisée. Elle devient un objet de désir sexuel masculin, son corps ne lui appartient plus, tout à coup elle est conditionnée par rapport à ça. Et c’est ce conditionnement-là que je viens questionner. Quand on est conditionnée de la sorte, c’est un peu comme si on nous mettait dans une arène avec des règles du jeu que l’on ne choisit pas : soit on est victime, soumise et on se laisse faire, soit on décide de se battre quand même. Auquel cas quoi qu’il arrive, c’est toujours des décisions prises en fonction de la société patriarcale. La liberté d’être et la liberté de choix se place au milieu parce que même si l’on choisit de se battre avec les armes à notre disposition, c’est pas le chemin que l’on aurait choisi si on n’avait pas été dans une société oppressive à ce point. Je me questionne beaucoup par rapport à la liberté d’être soi. La liberté est vraiment au cœur de mes questionnements parce que je me sens depuis toujours enfermée dans un certain carcan, car petite, on m’a éduquée aussi en me disant : « oui mais ton frère, c’est pas pareil, c’est un garçon ! ».


« Reste aussi longtemps que tu voudras » de Mélanie Taquet

Éditions Eyrolles. 16 €

L’histoire :

Mélanie TaquetNina a quitté Paris sur un coup de tête pour venir s’installer dans le bed & breakfast florentin tenu par son amie de toujours, Hannah. Mais les retrouvailles des deux femmes ne sont pas à la hauteur de leurs espérances : Hannah est aux prises avec sa sorcière de belle-mère et ses problèmes de couple. Nina refuse d’expliquer les raisons de sa venue et semble fuir la réalité, préférant se laisser distraire au bras de Marco, son voisin de chambre napolitain…

Pourquoi Nina a-t-elle quitté la France aussi subitement ? Quels secrets tente-t-elle de dissimuler ? Sous le soleil de Florence, les parts d’ombre et de lumière de chacun se révèlent tour à tour.


« Reviens quand tu veux » de Mélanie Taquet

Éditions Eyrolles. 16 €

L’histoire :

Mélanie TaquetC’est avec appréhension que Nina retourne en Italie à l’occasion du mariage de son meilleur ami Marco. Trois ans plus tôt, une fuite éperdue l’avait conduite à Florence où elle s’était égarée pour mieux se retrouver. Ce séjour cathartique avait réconcilié Nina avec son rôle de mère, au prix de ruptures qui lui avaient laissé un goût amer.

En revenant sur ses pas, Nina espère obtenir le pardon des êtres qu’elle a blessés et poursuivre sa quête identitaire.

Au contact de la jeune femme, les souvenirs se ravivent, les anciennes passions se réveillent, les non-dits se révèlent. Alors que les certitudes des uns et des autres chancellent, les chemins qu’on pensait tout tracés prennent un cours imprévu.


Pour en savoir plus

Page Facebook de Mélanie Taquet

Ses actus :

Retrouvez Mélanie Taquet en dédicace à la Comédie du Livre à Montpellier du 17 au 19 mai 2019. Elle présente notamment un ouvrage collaboratif dirigé par Julie Décot « Le Lexique amoureux de Montpellier » paru aux Éditions Cairns.
Rencontre à la Médiathèque Émile Zola le 14 juin 2019.

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