vendredi 29 mars 2024
AccueilMagazineSociétéLa loi sur la refondation de l’école de la République

La loi sur la refondation de l’école de la République

Les parents du quartier Petit-Bard à Montpellier (lire notre article) réclament l’application de la loi sur la refondation de l’école. Mais que propose cette loi ?

La loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République est plutôt claire. Elle affirme notamment dans son article 2, vouloir « lutter contre les inégalités sociales et territoriales en matière de réussite scolaire et éducative ». Ce même article « reconnaît que tous les enfants partagent la capacité d’apprendre et de progresser ». Il veille à « l’inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction. Il veille également à la mixité sociale des publics scolarisés au sein des établissements d’enseignement. Pour garantir la réussite de tous, l’école se construit avec la participation des parents, quelle que soit leur origine sociale. Elle s’enrichit et se conforte par le dialogue et la coopération entre tous les acteurs de la communauté éducative. »

Le deuxième alinéa est complété par deux phrases ainsi rédigées :

« Le service public de l’éducation fait acquérir à tous les élèves le respect de l’égale dignité des êtres humains, de la liberté de conscience et de la laïcité. Par son organisation et ses méthodes, comme par la formation des maîtres qui y enseignent, il favorise la coopération entre les élèves. »
La loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République de juillet 2013 donne la priorité à l’école primaire. Elle devrait se traduire par des moyens humains nouveaux mis au service de la réussite des élèves, en particulier dans les territoires les plus défavorisés. De plus, la refondation de l’école est avant tout pédagogique et nécessite de moderniser tout à la fois les contenus et les méthodes d’enseignement et d’apprentissage. Cette priorité est également sensée s’exprimer par la possible scolarisation des enfants de moins de 3 ans. Elle instaure le principe de « plus de maîtres que de classes » afin de rendre l’école primaire plus juste.
Les activités pédagogiques complémentaires s’inscrivent dans l’ensemble des mesures qui doivent contribuer à la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture et à la réussite de tous les élèves, en donnant à chacun la possibilité de maîtriser les savoirs fondamentaux et de s’épanouir socialement et personnellement.

mixité sociale

À lire aussi

Notre article :
Combat de femmes : Mixité sociale, des mères montent au créneau.

ARTICLE SUIVANT