Pensée par Julie Tavet, ancienne psychomotricienne passionnée, Bidzouki propose des vêtements adaptés aux besoins des enfants pour favoriser leur développement moteur et leur confort. Bidzouki, c’est plus qu’une simple marque de vêtements pour enfants. C’est une aventure entrepreneuriale qui allie créativité, expertise en psychomotricité et engagement envers le bien-être des tout-petits.
Des vêtements pensés pour bouger
Chez Bidzouki, chaque vêtement est conçu pour accompagner les enfants dans leurs mouvements. Julie Tavet, forte de son expérience de psychomotricienne, a rapidement constaté que l’habillement joue un rôle crucial dans la manière dont les enfants interagissent avec leur environnement. Trop souvent, les vêtements proposés dans la mode enfantine entravent les mouvements des petits, les empêchant de se mouvoir librement, ce qui peut freiner leur développement naturel.
Les vêtements Bidzouki, eux, sont créés pour permettre une motricité libre. C’est-à-dire que chaque coupe, chaque tissu est choisi avec soin pour permettre aux bébés et jeunes enfants de bouger sans contrainte. Que ce soit pour explorer, ramper ou jouer, Bidzouki accompagne les enfants tout au long de leur journée, tout en favorisant leur croissance et leur épanouissement. L’objectif est simple : aider les enfants d’aujourd’hui à devenir des adultes libres et épanouis demain.
Bidzouki pour aider à grandir et à avoir un impact positif sur les adultes de demain
Julie Tavet
De psychomotricienne à créatrice
La transition entre le monde de la psychomotricité et celui de la mode enfantine ne s’est pas faite du jour au lendemain pour Julie. Passionnée depuis toujours par la couture, elle a su allier ses deux univers. Grâce à ses connaissances en développement de l’enfant et en motricité, elle a pu insuffler une dimension unique à ses créations.
Elle a appris à coudre très jeune aux côtés de sa mère, et c’est pendant sa formation en psychomotricité qu’elle a eu l’occasion de perfectionner ses compétences en couture. La couture devenant peu à peu une part essentielle de sa vie, elle a décidé de franchir le pas et de fonder Bidzouki. Une reconnaissance officielle n’a pas tardé à suivre : Julie a obtenu la qualification d’artisan d’art, une distinction qui valorise la créativité et la qualité de son travail.
On ne perd jamais, soit on réussit, soit on apprend
Julie Tavet
Le chemin vers l’entrepreneuriat
Lancer sa propre marque de vêtements n’a pas été un parcours facile, mais Julie a su s’armer des compétences nécessaires pour relever ce défi. Tout en continuant à exercer son métier de psychomotricienne, elle a commencé à développer ses premières collections. Cette période transitoire lui a permis de se former, notamment sur la création de patrons et la gradation des modèles, une étape clé pour proposer des vêtements dans différentes tailles.
En parallèle, elle a également suivi des formations en gestion d’entreprise, comptabilité, et stratégie, afin de mieux comprendre le monde de l’entrepreneuriat et d’assurer le succès de Bidzouki. Une démarche qui montre bien à quel point elle est investie dans son projet, tant au niveau créatif qu’organisationnel.
L’inspiration au cœur de la création
L’inspiration de Julie Tavet pour Bidzouki est multiple. Son regard sensible et attentif se nourrit des paysages qu’elle admire lors de ses balades en montagne, des expositions artistiques qu’elle visite, et des échanges avec d’autres artisans créateurs. Chaque expérience visuelle enrichit sa créativité et l’aide à imaginer des vêtements aussi esthétiques que fonctionnels. Passionnée par le travail manuel, elle trouve également une source d’inspiration dans le savoir-faire artisanal, que ce soit le sien ou celui des autres.
Bidzouki : Une marque de proximité
Bidzouki ne se limite pas à une boutique en ligne. Julie Tavet privilégie le contact direct avec ses clients en participant à des marchés artisanaux et créatifs. Ces événements lui permettent de rencontrer son public et de partager sa passion pour les vêtements enfants adaptés au développement moteur. Ce lien humain est essentiel pour Julie, qui aime équilibrer ses moments de création à l’atelier avec des temps d’échanges avec ses clients et ses collègues artisans. Cette proximité lui permet de comprendre les besoins des parents et d’affiner constamment ses collections.
Un réseau de créateurs solidaires
Julie Tavet fait partie de l’association toulousaine Cré’Art 31, un collectif d’artisans d’art qui valorise le savoir-faire local et l’entraide. Ce réseau est une véritable source d’enrichissement pour elle, tant sur le plan professionnel que personnel. Les échanges entre membres permettent d’apprendre des expériences des uns et des autres, de partager des idées et de grandir ensemble dans leurs projets respectifs. Pour Julie, cette solidarité est précieuse dans le monde de l’entrepreneuriat, où chaque conseil compte.
Son conseil pour lancer un projet
En fait il y a deux choses, j’ai quand même vraiment une phrase qui me porte souvent et beaucoup qui est : « on ne perd jamais, soit on réussit soit on apprend.» Quand on garde cette phrase en tête, on tente des choses formidables.
Mais j’aurais envie de préciser et de compléter cette phrase avec quand même le fait que quand on veut créer une entreprise, quand on veut travailler dans l’entrepreneuriat, il faut être porté par quelque chose qu’on aime beaucoup. Parce que, quand même, avoir une entreprise c’est faire un sacré nombre d’heures de travail, de remise en question, de réflexion globale. Donc il y a une partie où il faut absolument aimer ce qu’on fait sinon je pense qu’on n’est pas capable de tenir le rythme.
Photo de couverture Julie Tavet ©Grizette.